Détection point de blocage d'une gaine télécom écrasée.
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Détection Réseaux Télécom – Comment Faire ?

Quelles sont les méthodes pour retrouver son réseau de télécommunication sous terre Vous devez réaliser des travaux, raccorder votre maison à la fibre optique ou simplement localiser un regard télécom devenu introuvable ? La détection des réseaux télécom est une étape souvent incontournable, que ce soit pour installer de nouveaux équipements ou pour vérifier l’état des réseaux existants. Pourtant, sans les bons outils ni la bonne méthode, retrouver un regard caché sous des années de végétation ou sous la voirie peut vite devenir un casse-tête. Heureusement, des solutions existent pour détecter efficacement les réseaux et retrouver un regard télécom sans tout démolir. Sommaire Pourquoi retrouver un regard télécom et son réseau enterré est essentiel ? Quels sont les différents types de réseaux télécom enterrés ? Comment localiser un câble télécom ou un regard enterré ? Détection réseaux télécom, quel est le prix ? À qui faire appel pour une détection fiable des réseaux de télécommunication enterrés ? Pourquoi retrouver un regard télécom et son réseau enterré est essentiel ? Le regard télécom est un élément clé pour accéder aux infrastructures de communication, notamment pour raccorder un logement ou un bâtiment à l’internet haut débit via la fibre. Quand une gaine est bouchée, écrasée, ou inexistante, cela bloque toute intervention, qu’elle soit réalisée par Orange, SFR, Bouygues Telecom, ou tout autre opérateur. Retrouver un regard télécom enterré est donc indispensable pour : Permettre le passage de la fibre jusqu’à votre maison ou entreprise ; Faciliter l’entretien des réseaux existants sans engendrer de travaux lourds ; Diagnostiquer d’éventuels blocages dans un fourreau ou une gaine télécom. La recherche de réseaux enterrés évite aussi des coûts supplémentaires liés à des interventions non prévues ou à la pose d’un nouveau fourreau. Quels sont les différents types de réseaux télécom enterrés ? Avant d’entamer la détection, il est important de comprendre les différents types d’infrastructures qui peuvent se trouver sous vos pieds : – Réseau cuivre traditionnel : Utilisé pour la téléphonie fixe et l’ADSL, il est composé de câbles en cuivre gainés, généralement placés dans des fourreaux en PVC verts ou gris.  – Réseau fibre optique : Plus récent, il est constitué de fibres de verre protégées dans des gaines spécifiques. – Chambres de tirage et regards : Ces points d’accès, parfois appelés « chambres », permettent l’accès aux réseaux pour leur maintenance ou extension. Ils se trouvent fréquemment à proximité ou directement sur la voirie. – Réseaux abandonnés : Dans certains cas, d’anciens réseaux désaffectés coexistent avec les infrastructures actives, ce qui peut compliquer la détection. La connaissance du type de réseau à localiser permet d’adapter la méthode de détection et d’optimiser les résultats de l’intervention. Comment localiser un câble télécom ou un regard enterré ? Plusieurs méthodes permettent aujourd’hui de localiser efficacement un réseau télécom enterré sans détériorer le terrain : Détection électromagnétique : idéale pour tracer des câbles télécom existants (type cuivre pour l’ADSL ou la fibre optique protégée par câble conducteur). En raison de la faible intensité naturelle du courant, la détection est généralement réalisée en mode active (injection d’un signal dans le réseau). Utilisation d’une aiguille détectable : en l’insérant dans un fourreau, on peut suivre son tracé en surface et retrouver précisément un regard perdu. Détection par sonde : une sonde émettrice placée dans une gaine permet de suivre précisément son cheminement jusqu’au regard ou à la zone de blocage. Radar géophysique (GPR) : en envoyant des ondes radar, il permet de cartographier l’ensemble des éléments enfouis, qu’il s’agisse de câbles, gaines, ou regards en béton/plastique. Chaque méthode est adaptée selon la nature du terrain et du réseau (fourreau plastique, câble cuivre, fibre optique). Détection réseaux télécom, quel est le prix ? Le tarif d’une détection de réseau télécom enterré varie selon plusieurs éléments : La surface à couvrir ; La méthode de détection utilisée ; La complexité du terrain. A titre d’exemple chez M2 Diffusion, nous proposons une prestation complète à partir de 230 € TTC, incluant :✔ Le déplacement dans un rayon de 30 km autour de Técou (Tarn) ;✔ La détection du réseau avec du matériel professionnel de précision ;✔ Le marquage-piquetage au sol du tracé détecté. Comparatif avec la location de matériel en autonomie : Si vous choisissez de louer vous-même le matériel chez un fournisseur comme KILOUTOU, voici ce qu’il vous faudra : Transmetteur à distance (SONAIG) : 36 € TTC / jour ; Aiguille tire-fil Ø 9 mm – 150 m (AIGUIL) : 49,5 € TTC / jour ; Détecteur de caméra de canalisation (DETCAM) : 153 € TTC / jour. Soit un coût total de location d’environ 240 € TTC / jour, uniquement pour le matériel. Pourquoi ces trois équipements ? La sonde se fixe sur l’extrémité de l’aiguille tire-fil, qui est insérée dans la gaine télécom. Le détecteur permet ensuite de suivre la sonde en surface pour localiser le tracé du réseau ou retrouver un regard perdu. Cependant, sans expérience, cette opération peut s’avérer délicate et prendre plusieurs heures pour un particulier.Un technicien expérimenté peut réaliser cette intervention en moins d’une heure avec des résultats précis et fiables. À qui faire appel pour une détection fiable des réseaux de télécommunication enterrés ? Pour localiser avec précision un regard, un fourreau ou un réseau télécom enterré, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel spécialisé en détection de réseaux. Un spécialiste dispose : De matériel professionnel adapté (détecteur électromagnétique, géoradar, sonde détectable) ; D’une maîtrise technique permettant d’interpréter correctement les signaux ; D’une connaissance des normes DT-DICT et des procédures de sécurité applicables. En faisant appel à M2 Diffusion ou à un professionnel en détection de réseaux proche de chez vous, vous bénéficiez : D’un diagnostic rapide et fiable sur site, vous faisant gagner un temps précieux sur votre projet ; D’un repérage visuel du réseau (marquage/piquetage) directement sur votre terrain ; D’un accompagnement personnalisé si le regard est bouché ou si des anomalies sont détectées ; De la tranquillité de respecter les réglementations en vigueur. La détection des réseaux

Illustration d'une phytoépuration représentant ses inconvénients et idées reçues.
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Phytoépuration Inconvénients : 7 Choses à Savoir Absolument

Quels sont les désagréments que peut causer l’assainissement par les plantes ? Phytoépuration, inconvénients ou idées reçues ? Ce type d’assainissement séduit de plus en plus de particuliers en quête d’une alternative écoresponsable et durable aux systèmes classiques. Utilisant les plantes pour traiter les eaux usées, cette méthode naturelle présente de nombreux atouts en matière d’environnement, d’intégration paysagère et de fonctionnement autonome. Malgré ses bénéfices évidents, cet assainissement écologique peut présenter quelques contraintes. Certaines souvent évoquées par les internautes ou constatées par les professionnels du secteur méritent d’être regardées de plus près. Dans cet article, nous analysons objectivement les défis réels associés à ce système d’épuration par les plantes, tout en démystifiant certaines idées reçues qui pourraient dissuader à tort les personnes intéressées. Une exploration complète pour distinguer clairement entre préjugés infondés et véritables points d’attention. Sommaire Une contrainte d’espace à prévoir pour votre assainissement par les plantes Le dénivelé du terrain est un aléa à anticiper pour votre système d’assainissement naturel Un entretien indispensable pour éviter les désagréments de votre système de traitement végétalisé Un investissement initial pour une épuration naturelle qui peut freiner certains foyers Ce système d’assainissement écologique est-il réellement limité en période hivernale ? Phytoépuration inconvénients : qu’en est-il des odeurs ? Les bassins d’assainissement par les plantes ont-ils le désavantage d’attirer les moustiques ? 1- Une contrainte d’espace à prévoir pour votre assainissement par les plantes L’un des principaux inconvénients de la phytoépuration réside dans l’espace nécessaire à son installation. Contrairement aux dispositifs d’assainissement traditionnels, tels que les microstations ou filtres compacts, une phytostation requiert une superficie plus importante. Cela s’explique par l’exigence d’aménager des bassins de filtration, qui permettent le traitement naturel des eaux usées. Chez InphytO, la structure de phytoépuration est constituée de deux filtres : Un premier à écoulement vertical garni de granulats et planté de macrophytes, plantes aquatiques robustes qui oxygènent le substrat et stimulent l’activité bactérienne épuratrice. Un second à écoulement horizontal, où des plantes comme les iris jaunes et menthes aquatiques achèvent la dégradation des matières dissoutes restantes. Cette exigence concernant la superficie peut poser problème pour les terrains de petite taille ou dans les zones où l’espace est limité. Il est donc essentiel de bien évaluer la surface disponible avant de choisir ce type de système. Cependant, malgré cette contrainte, la phytoépuration offre des avantages significatifs en matière d’intégration paysagère et de respect de l’environnement. 👉 Pour connaître l’envergure nécessaire selon vos pièces d’habitation, n’hésitez pas à consulter le tableau de dimensionnement ci-dessous. 2- Le dénivelé du terrain est un aléa à anticiper pour votre système d’assainissement naturel Un autre inconvénient à prendre en compte dans un projet de phytoépuration est le relief du terrain. Le fonctionnement optimal du système repose idéalement sur un écoulement gravitaire, permettant aux eaux usées de circuler naturellement entre les différents filtres et la zone d’infiltration. Ainsi, un léger dénivelé est généralement recommandé entre la sortie de la maison, le filtre vertical, le filtre horizontal et la sortie finale. Si cette configuration n’est pas possible, il est tout à fait envisageable d’installer un poste de relevage. Discret et efficace, ce dispositif permet de compenser l’absence de pente tout en maintenant le bon déroulement du système. Cette solution alternative implique quelques considérations supplémentaires : Un coût de pose additionnel ; Une consommation électrique modeste (environ 10 secondes 2 à 3 fois par jours) ; Un entretien périodique pour garantir son bon fonctionnement. Bien intégré, le poste de relevage ne remet pas en cause les avantages écologiques de la phytoépuration, bien qu’il ajoute une légère empreinte carbone au dispositif. Il permet même à des terrains plats ou atypiques d’en bénéficier. Une étude de zone préalable est donc essentielle pour adapter la conception du système à la topographie du site, et choisir la solution la plus appropriée, avec ou sans assistance technique. 3- Un entretien indispensable pour éviter les désagréments de votre système de traitement végétalisé Bien que ce système d’assainissement repose sur un procédé naturel, il nécessite un suivi régulier, mais bien plus accessible que celui des dispositifs traditionnels. Cette maintenance, parfois citée parmi les contraintes de la phytoépuration, reste nettement moins exigeante que pour d’autres solutions. Contrairement aux fosses et microstations, qui impliquent des vidanges fréquentes, et aux filtres compacts, dont le média filtrant doit être remplacé tous les 10 à 15 ans, un système de traitement végétalisé reste simple et économique à long terme. L’entretien courant consiste principalement à : couper les macrophytes une fois par an (souvent à l’automne) ; retirer les feuilles mortes ou débris qui pourraient gêner l’écoulement ; vérifier visuellement les regards et la bonne circulation de l’eau ; s’assurer que les filtres ne sont ni bouchés ni saturés. En termes de temps, cet entretien ne représente généralement qu’environ une heure par an pour une installation standard, ce qui demeure très raisonnable comparé aux interventions nécessaires pour d’autres dispositifs. Un nouveau point à connaître concerne les absences prolongées durant l’été. Si vous partez en vacances entre les mois de juin et septembre, il est recommandé, de fermer la vanne située entre le premier et le second filtre environ 3 jours avant votre départ. Cette simple manipulation permet d’éviter le dessèchement du premier filtre en cas de forte chaleur et d’absence prolongée de charge hydraulique. Pas de boues à évacuer régulièrement, et aucun matériau filtrant à renouveler, ce qui réduit les contraintes logistiques et les coûts imprévus. 4- Un investissement initial pour une épuration naturelle qui peut freiner certains foyers L’un des freins les plus courants à l’adoption d’un système d’assainissement par les plantes reste le coût d’installation. Ce facteur représente sans doute le principal inconvénient de la phytoépuration pour de nombreux foyers. Bien que naturelle, cette solution nécessite une étude de sol ainsi qu’une mise en œuvre encadrée par un professionnel agréé. En termes de budget, une phytoépuration pour une habitation de 3 Équivalents-Habitants (3EH) peut débuter à environ 11 000€. Il est important de noter que ce montant n’inclut pas les éventuels équipements complémentaires ni les prix

Murs intérieurs de maison humides et moisis.
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Remontées d’humidité par le sol : que faire ? 

Que faire en cas de remontées capillaires dans votre logement ? Des traces d’humidité sur les murs, une peinture qui s’écaille, une odeur de moisi persistante… Et si cela venait du sol ? De nombreuses maisons anciennes et parfois même récentes sont concernées par un phénomène peu connu mais très courant : les remontées d’humidité par le sol ou remontées capillaires.Cette humidité qui s’infiltre lentement par les fondations peut causer bien des soucis si elle n’est pas traitée rapidement. Heureusement, des solutions efficaces existent. On fait le point Sommaire Traitement des eaux usées par les plantes : qu’est-ce que la phytoépuration ? Pourquoi choisir un installateur partenaire InphytO pour votre projet d’assainissement naturel ? Comment fonctionnent les filtres plantés et pourquoi sont-ils essentiels ? Quels sont les avantages et inconvénients d’une phytostation ? Combien coûte l’installation d’une phytoépuration ? Qu’est-ce qu’une remontée d’humidité par le sol ? L’humidité peut s’infiltrer dans une maison de plusieurs manières : infiltration par la toiture, condensation, fuites… Mais l’une des plus insidieuse reste celle qui remonte directement depuis le sol, par capillarité. Concrètement, les matériaux comme la pierre, la brique ou le béton absorbent l’eau contenue dans la terre, un peu comme une éponge. Si les murs ne sont pas protégés par une barrière étanche, l’eau monte petit à petit, pouvant aller jusqu’à 1,50 mètre de hauteur. Comment reconnaître les signes d’une remontée capillaire ? Pas besoin d’être un expert pour repérer les symptômes d’une humidité qui vient du sol : bas des murs humides ; peinture ou enduit qui cloque, papier peint qui se décolle ; apparition de salpêtre (dépôt blanc sur les murs) ; mauvaises odeurs persistantes ; sensation de froid humide dans certaines pièces. Si ces signes sont présents chez vous, il est fort probable que des remontées capillaires en soient la cause. Pourquoi est-ce un vrai problème à ne surtout pas ignorer ? L’humidité qui s’installe n’est jamais anodine. À court ou moyen terme, elle peut : dégrader les matériaux (plâtres, enduits, bois) ; favoriser l’apparition de moisissures et de champignons ; nuire à la qualité de l’air intérieur et donc à votre santé ; provoquer des pertes de chaleur et faire grimper vos factures ; dévaloriser votre bien immobilier. Plus on attend, plus les dégâts sont importants… et coûteux à réparer. Autant agir vite et bien ! Les solutions efficaces : étanchéifier et drainer Étanchéifier les sous-bassements : une protection indispensable La première chose à faire est de créer une barrière étanche entre le sol et les murs. Cela peut se faire de différentes façons : Par l’extérieur : on creuse autour des fondations pour appliquer un enduit d’étanchéité (bitume, résine, membrane, etc.) Par injection : on injecte une résine hydrophobe dans le mur pour bloquer l’eau L’intervention dépend de l’accès, du matériau des murs, et de l’état général de la maison. Un diagnostic professionnel est fortement recommandé. Drainer le sol autour de la maison : le complément intelligent L’eau qui stagne au pied de la maison finit toujours par chercher un chemin. C’est là qu’intervient le drainage périphérique. Il s’agit d’installer un drain au pied des fondations, pour recueillir et éloigner les eaux de pluie ou de nappe. Un bon drainage permet de réduire la pression de l’eau sur les murs et d’optimiser l’efficacité de l’étanchéité. Attention à bien respecter la pente, à utiliser des matériaux filtrants et à éviter les raccords approximatifs ! Les fausses bonnes idées à éviter Quand l’humidité s’installe, on a parfois tendance à chercher des solutions rapides… qui ne règlent rien : 🚫 Peinture anti-humidité : elle camoufle, mais ne traite pas la cause. Elle finit par cloquer. 🚫 Déshumidificateurs électriques ou absorbeurs d’humidité : utiles en complément ponctuel, mais inefficaces sur le long terme. 🚫 Ventilation seule : importante, oui. Mais elle ne suffit pas si l’humidité vient des murs. Combien ça coûte ? Un investissement pour l’avenir Voici quelques ordres de grandeur donnés à titre indicatif (à adapter selon la maison, l’accès, les matériaux…) : Modifier Intervention Prix indicatif (€/ml ou m²) Étanchéité extérieure 100 à 200 €/m² Drainage périphérique 100 à 150 €/ml 💡 Des aides peuvent parfois être mobilisées, notamment dans le cadre d’une rénovation énergétique globale ou si votre logement est situé en zone humide reconnue. Et surtout, gardez en tête que ces travaux préservent votre maison et évitent des réparations bien plus coûteuses à l’avenir ! Les remontées d’humidité par le sol sont un phénomène naturel… mais pas une fatalité ! Avec une bonne étanchéité des sous-bassements et un drainage bien pensé, vous pouvez retrouver un intérieur sain, durable et confortable. L’important, est de ne pas laisser traîner les choses. Dès les premiers signes, faites appel à un professionnel pour un diagnostic complet. Et respirez : votre maison vous remerciera. Vous avez des problèmes de remontées capillaires et souhaitez étanchéifier vos soubassements  ? Contactez-nous dès à présent ! Nous sommes à votre disposition pour étudier votre projet dans le Tarn et vous accompagner dans la mise en place d’une solution d’étanchéité et de drainage adaptée à vos besoins. Nous contacter Partager sur : Nos autres articles Remontées d’humidité par le sol : que faire ?  Lire l'article Détection de Réseaux : quels avantages ? Lire l'article Phytoépuration : Tout ce que vous devez savoir ! Lire l'article

Aiguille de détection au dessus d'une chambre fibre.
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Détection de Réseaux : quels avantages ?

Avant d’engager des travaux, qu’il s’agisse d’un chantier public, d’un aménagement paysager ou d’une intervention sur une parcelle privée, la détection de réseaux est une étape cruciale. Cette démarche préventive permet non seulement d’assurer la sécurité des intervenants, mais aussi de garantir la conformité des installations aux normes en vigueur.

Une phytoépuration fleurie au printemps.
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Phytoépuration : Tout ce que vous devez savoir !

Tout comprendre sur cette méthode d’assainissement plus verte et performante ! Face aux enjeux environnementaux et aux réglementations de plus en plus strictes en matière d’assainissement, de nombreux particuliers et collectivités se tournent vers des solutions plus durables. Parmi elles, la phytoépuration s’impose comme une alternative écologique, performante et autonome pour le traitement des eaux usées. Utilisant les plantes et les micro-organismes pour filtrer et épurer l’eau, ce procédé naturel séduit par son faible impact environnemental et son efficacité éprouvée. Mais comment est-ce que ça fonctionne réellement ? Est-elle adaptée à toutes les habitations ? Quels sont ses avantages et ses limites ? Et surtout, combien coûte une installation ? Dans cet article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer. De la définition du concept aux solutions proposées par InphytO, en passant par le rôle essentiel des filtres plantés, nous faisons le point sur cette méthode d’assainissement innovante et respectueuse de l’environnement. Sommaire Traitement des eaux usées par les plantes : qu’est-ce que la phytoépuration ? Pourquoi choisir un installateur partenaire InphytO pour votre projet d’assainissement naturel ? Comment fonctionnent les filtres plantés et pourquoi sont-ils essentiels ? Quels sont les avantages et inconvénients d’une phytostation ? Combien coûte l’installation d’une phytoépuration ? La phytoépuration à grande échelle Traitement des eaux usées par les plantes : qu’est-ce que la phytoépuration ? La phytoépuration est une méthode d’assainissement écologique qui utilise les plantes et les micro-organismes pour traiter les eaux usées domestiques. Ce procédé naturel repose sur l’action conjointe des végétaux et des bactéries présentes dans le sol pour épurer efficacement les effluents. Concrètement, la phytoépuration consiste à créer des bassins d’assainissement remplis de substrat et de végétaux spécifiques. Les plantes aquatiques jouent un rôle essentiel en absorbant les nutriments contenus dans les eaux usées, favorisant ainsi l’activité microbienne responsable de la décomposition des matières organiques. Ce processus de biofiltration permet de réduire les matières en suspension (MES) et d’éliminer divers polluants présents dans les eaux usées. Cette approche s’inspire des processus naturels observés dans les zones humides, où l’eau est naturellement filtrée par la végétation. Elle offre une alternative durable aux systèmes d’assainissement traditionnels, tels que les fosses septiques, en intégrant le traitement des eaux usées dans l’environnement naturel de façon harmonieuse. Pourquoi choisir un installateur partenaire InphytO pour votre projet d’assainissement naturel ? Spécialiste de la phytoépuration, InphytO conçoit depuis 2009 des Écosystèmes intelligents d’Épuration naturelle® (EEN®) basés sur le biomimétisme. Grâce à cette technologie innovante, l’entreprise propose des solutions écologiques et performantes pour le traitement des eaux usées, adaptées aux assainissements individuels et collectifs. Les Phytostations® InphytO sont des dispositifs d’épuration végétalisés qui utilisent des bassins plantés pour assurer un traitement optimal des effluents. Grâce aux plantes aquatiques et aux organismes présents dans le substrat filtrant, elles permettent une biofiltration naturelle des matières en suspension, nitrates, phosphates et autres polluants. Contrairement aux fosses septiques, ce système ne produit ni boues polluantes ni mauvaises odeurs et ne nécessite pas de vidange régulière. La Phytostation favorise la biodiversité et s’intègre parfaitement au paysage. Son coût d’exploitation reste faible, et elle offre la possibilité de réutiliser les eaux traitées pour l’irrigation des espaces verts, contribuant ainsi à la préservation des ressources en eau. Sa facilité d’entretien constitue un atout majeur : seuls la taille des végétaux et un débroussaillage occasionnel des abords suffisent pour maintenir ses performances. Les solutions InphytO sont agréées par le ministère de l’Environnement et conformes aux exigences du SPANC, garantissant un assainissement non collectif fiable et écoresponsable. Avec son réseau de partenaires certifiés, l’entreprise accompagne chaque projet, de l’étude à l’installation, en tenant compte des spécificités bio géoclimatiques du terrain. Comment fonctionnent les filtres plantés et pourquoi sont-ils essentiels ? Un dispositif de phytoépuration InphytO comprend deux types de filtres plantés : horizontal et vertical. Grâce à ces systèmes filtrants, les matières organiques présentes dans les effluents domestiques sont progressivement décomposées et transformées en nutriments pour les plantes. Ce mécanisme naturel assure une purification efficace et respectueuse de l’écosystème. Contrairement à certaines idées reçues, cette solution fonctionne parfaitement toute l’année, même en période hivernale. Les micro-organismes et les végétaux poursuivent leur travail d’épuration, garantissant un traitement constant des eaux usées, quelle que soit la saison. De plus, le système est pleinement opérationnel dès sa mise en œuvre, vous n’avez donc pas à attendre plusieurs mois pour bénéficier d’une épuration optimale. Le filtre planté vertical Le bassin à écoulement vertical constitue la première étape du processus. Les effluents y arrivent directement. Il est composé de couches de granulats et de diverses plantes, comme l’acorus, le jonc, l’iris, etc., sélectionnés pour leur système racinaire dense et leur capacité à oxygéner l’eau. Son fonctionnement repose sur un double mécanisme : Mécanique : grâce à l’action du vent, les plantes vont briser la croûte organique qui pourrait se former à la surface, limitant ainsi le colmatage. Biologique : les bactéries aérobies se développant sur les racines absorbantes assurent la dégradation bactérienne des matières en suspension (MES) et des composés azotés. L’eau traverse le substrat filtrant, où les polluants solides sont retenus et dégradés. Cette première étape permet d’acheminer une eau préfiltrée vers le second bassin, assurant ainsi un traitement progressif et optimal. Le filtre planté horizontal Le bassin à écoulement horizontal complète le processus en affinant la purification des eaux usées. Contrairement au premier filtre, ici l’eau circule lentement à travers un espace rempli de graviers, favorisant un contact prolongé avec les plantes et les micro-organismes. Les espèces végétales utilisées, comme les joncs, scirpes, iris des marais et menthe aquatique, jouent un rôle fondamental : Élimination des nitrates et phosphates, grâce aux bactéries vivant sur leurs rhizomes. Rétention des polluants restants, avant le rejet dans la nappe phréatique ou la réutilisation pour l’irrigation. Ce dernier bassin, en plus d’être performant et autonome, s’intègre naturellement dans un jardin d’assainissement, apportant une dimension esthétique et contribuant à enrichir la biodiversité locale. Quels sont les avantages et inconvénients d’une phytostation ? Les avantages d’une phytostation : ✅Écoresponsable et bénéfique pour l’environnement Grâce à son système d’épuration végétalisé, la phytostation ne produit pas de boues polluantes et

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